Les membres du conseil d'administration de la SRHM
Olivier Aubry
 vice-président



Dans les années 90, lors de mon retour en région parisienne, je redécouvrais le décor de ma petite enfance : 
le quartier des Murs à pêches, la rue Danton, la rue Paul Signac…  J'en étais parti à huit ans.

En installant ma petite famille sur la dernière parcelle familiale, (acquise en 1893) l'intérêt que j'ai naturellement porté à mes aïeux m'a alors tellement captivé que je n'ai pu faire autrement que de m'investir pour tenter de sauver ce qui restait de cette fabuleuse épopée des Murs à pêches de Montreuil. La réputation de ce quartier est impressionnante et malgré cela, il se meurt d'année en année. C'est pourtant une pépite culturelle mais les décisionnaires semblent s'en moquer.
Tant de labeur et de courage, d'innovation, de résilience; ces "paysans de la ville" ont pourtant su maintenir une économie, un savoir-faire exceptionnel et une renommée internationale et ce, pendant de longues années.
Alors, après la tempête énergétique du XXe siècle, l'heure pourrait bien être au retour de valeurs plus saines et ainsi, le quartier pourrait, qui sait, retrouver ses lettres de noblesse?
En 2008, notre Présidente me propose le poste de vice-président de l'association.
En acceptant cet égard, je me retrouve empreint d'une mission, celle de sauvegarder un peu de bon sens...
Photographe de formation, créateur d'images de tous poils, mon implication au sein de l'association se concentre naturellement vers ses besoins en communication. Ainsi, je m'occupe donc principalement de la création graphique du bulletin trimestriel et des diverses publications de l'associations ( plaquettes, affiches, présentoirs, emballages…).
En parallèle, je crée personnellement les visuels de "la Voie est libre" et du "Festival St-Antoine" ainsi que la" ferme du grand air 2014".

Sylvie Chiquer
 trésorière



Montreuilloise depuis une dizaine d'années, j'ai été très étonnée de la facilité avec laquelle la Ville m'a intégrée, et ce, grâce aux multiples associations où l'on fait facilement de bonnes rencontres.
D'origine bretonne et paysanne, ayant été nourrie dans mon enfance par les légumes et fruits exclusivement cultivés par mon père, je me suis tournée naturellement vers les activités proposées dans des lieux verts et accueillants. C'est ainsi que je suis un jour arrivée au Jardin-école. Puis j'y suis revenue et on m'a reconnue ... jusqu'à me proposer, en 2010, de prendre en charge l'édition du bulletin dont la parution était alors interrompue ... d'accord !

Et je ne regrette pas car cela me permet d'en apprendre toujours plus sur l'histoire de Montreuil, sur l'horticulture et de faire de belles rencontres lors des interviews.
En 2011, sans doute dans un moment de pure inconscience (!), j'ai levé le doigt à l'assemblée générale, pour postuler comme trésorière. Après des années de travail dans les systèmes d'information essentiellement comptables, cette fonction me semblait à ma portée. Ce n'est certes pas le plus passionnant mais cela permet de connaitre l'association sous tous ses aspects, du simple achat d'un paquet de graines jusqu'à l'élaboration de budgets pour le Conseil général.
J'aime aussi participer de temps en temps aux manifestations, transmettre ainsi ce que j'ai appris et voir le regard étonné des visiteurs devant les pommes marquées.
Dans le verger, l'art de la taille reste encore un mystère pour moi ... mais il y a tant à y faire que j'y trouve néanmoins ma place.

Bref, l'équilibre est respecté : je reçois de cette association, de son jardin et de ses acteurs autant que je lui donne.

Danielle Dobosz
conseillère musée

Voici un an que j'ai rejoint l'équipe très dynamique de la Société d'horticulture, dans l'esprit d'y trouver ma place et d'y être utile.
Après avoir été directrice de l'école municipale d'arts plastiques de Rosny-Sous-Bois, je m'investis maintenant dans plusieurs activités sociales dans le quartier Bel-Air/grands pêchers. Chaque mercredi, je travaille au centre social dans le domaine de la médiation culturelle, avec des enfants de six à douze ans. Cela me permet de faire le lien entre la SRHM et le nouveau centre social Bel-Air/grands Pêchers en participant aux réunions du conseil de maison et au collectif des manifestations culturelles.
Quand je le peux, je suis présente sur le stand de la SRHM lors d'événements locaux (La voie est libre, le vide-grenier du Bel-Air, etc.).
Le musée m'intéresse plus particulièrement. Lorsque je suis arrivée, l'inventaire de la bibliothèque était en cours. J'ai donc commencé par restaurer, plutôt consolider, arranger les livres très anciens qui en avaient besoin. Bien que la place nous fasse défaut, j'aimerais maintenant poursuivre en réaménageant le musée pour le rendre plus gai, plus clair, et mieux mettre en valeur l'iconographie.
L'idée de pouvoir faire des visites commentées du musée et du jardin me séduit, mais pour l'instant j'ai besoin d'apprendre avec les plus anciens.
Enfin, pour avoir aussi travaillé en art thérapie avec des patients de l'hôpital Ste Anne, je suis très sensible aux difficultés des personnes handicapées et j'essaie de trouver des moyens pour leur faire partager les joies du Jardin-école.

Jacques Fantini
conseiller verger

Qui ne connait pas les moustaches blanches de Jacques !
En revanche, peu savent qu'il est né dans les murs à pêches de Montreuil et qu'il n'a pas quitté la maison familiale depuis lors. Il est donc l'une des mémoires vivantes de ce patrimoine montreuillois.
Maçon de métier, maître ouvrier, il a aussi travaillé sur ces murs, connait leur histoire et sait précisément comment ils sont construits. Ceux qui le consultent sur ce sujet, journalistes ou étudiants, le savent bien pour avoir recueilli auprès de lui de riches informations.
Par le biais de l'ADHM (association  de défense des habitants de Montreuil), il a été l'un des premiers à défendre le patrimoine des murs à pêches, tout en regrettant que la zone maintenant classée ne soit pas plus homogène et significative du passé de Montreuil.
Bien qu'il dise que sa première passion est la pêche (aux poissons), il se passionne aussi pour la pêche (horticole !) et plus généralement pour le jardinage. Il sait prendre soin des fruitiers et intervient régulièrement dans le verger du Jardin-école.
Pour ce qui est du bricolage, il forme un tandem avec Christian Jompierre et il a, par exemple, installé la grande serre froide du jardin, l'an dernier.
C'est lui qui crée, pour notre boutique, les petits sabots et paniers sculptés au couteau dans des noyaux de pêches (de Montreuil exclusivement), répétant ainsi les gestes de son enfance, à une époque où les enfants se fabriquaient eux-mêmes leurs jouets.
Jacques fait chaque trimestre la tournée des dépositaires de bulletins (musée de l'histoire vivante, commerces, espaces verts de la mairie) et contribue ainsi à maintenir des relations et à faire connaitre l'association.

Il a aussi contribué à enrichir les collections du musée en faisant don d'outils et participe aux visites guidées du verger.

Christian Jompierre
responsable des collections
 du musée



Christian travaillait aux ateliers de la ville de Montreuil, comme vitrier. C'est par ce biais qu'il a connu André Patureau, notre président d'honneur, lequel l'a accueilli dans l'association en 1997.
Christian habitant sur place, on l'appelle souvent "le gardien". Il occupe en effet cette fonction, veille à la sécurité des lieux ... mais beaucoup plus encore, car habiter au Jardin-école n'a pas que des avantages !
C'est lui qui reçoit les livraisons, trie chaque jour le courrier, accueille les visiteurs improvisés, prépare l'espace pour nos réunions, range le matériel que nous rapportons après les manifestations extérieures, les fruits murs ...
Depuis quelques temps, la "ferme du grand air" nous ayant laissé quelques animaux à plumes, il prend soin de la basse-cour.
Menuisier de métier, il est aussi bricoleur et ses compétences dans ce domaine sont aussi très utiles à l'association.
Mais avant tout, il est responsable des collections du musée. C'est en partie à lui que nous devons l'inventaire et les étiquettes attachées aux outils qu'il connait bien.
Et enfin, il fait maintenant partie de nos "anciens" et sa mémoire nous est précieuse.

Marie-Christine Léger
présidente


Parisienne, installée à Montreuil en 1981et sur-occupée par mon activité professionnelle dans les télécoms et réseaux, que l'on appelait pas encore les "TIC", je suis longtemps passée à côté des "murs à pêches", au propre comme au figuré. Et puis, à la faveur d'une rencontre avec des militants associatifs très mobilisés dans la sauvegarde de ce patrimoine, je me suis passionnée pour ce vestige d'une histoire riche de leçons et porteuse d'avenir. Quand j'ai dû choisir le sujet de mon mémoire de prospective en 2003, le titre s'est imposé : "quel devenir pour les murs à pêches ?". C'est ainsi que j'ai fait le tour des experts de tout poil et que le directeur du Potager du Roi de Versailles m'a conseillé d'aller voir Philippe Schuller, secrétaire général de la SRHM. Comme beaucoup d'autres, je suis venue le rencontrer au Jardin-école, puis je suis revenue aux ateliers qu'il anime sur les journées d'ouverture mensuelle, puis j'ai adhéré à l'association, puis j'ai tenu le stand de l'association sur toutes sortes d'événements, puis j'ai levé le doigt à une AG où il manquait des candidats au conseil d'administration, puis j'ai assuré les visites guidées du musée et du Jardin-école quand mes horaires de travail le permettaient, puis ... André Patureau a choisi de consacrer plus de temps à sa famille et moins à l'association et a proposé aux administrateurs de m'élire présidente. Je perçois bien ce que cela peut avoir de stupéfiant pour les anciens de voir la SRHM présidée par une femme et de plus, qui n'est même pas arboricultrice ! Mes rencontres avec les sociétaires qui ont travaillé dans les vergers montreuillois (ou de la région) m'impressionnent toujours autant. J'ai infiniment de respect pour leur courage, leurs savoirs et l'émotion empreinte de désolation qui les étreint quand ils reviennent sur ces terres que nous n'avons pas su préserver pour les générations futures. Je n'en suis que plus motivée pour faire en sorte de garder vivantes les pratiques des cultivateurs montreuillois, un patrimoine immatériel qui mériterait d'être classé par l'UNESCO au même titre que la fauconnerie ou la dentelle au point d'Alençon !
Bernard Lelièvre
conseiller ateliers pédagogiques

Lorsque Philippe m'a proposé de prendre en charge les ateliers pédagogiques de la SRHM, j'ai accepté volontiers. Au cours de ma fréquentation de différentes associations intervenant dans ce domaine, j'avais perçu que les vraies compétences se trouvaient au sein de la SRHM.
Les outils aussi : le verger, le musée offraient un vrai socle sur lequel s'appuyer. La démarche aussi me convenait : faire revivre ce patrimoine dans le contexte des années 2000 et non se cantonner à la seule glorification du passé.
J'avais le goût de la construction d'une démarche scientifique au moyen de la pédagogie de projet.
L'occasion m'était donnée de permettre à des élèves de travailler sur le vivant, le végétal vivant, dans la durée, de leur faire vivre l'écoulement du temps dans un jardin. Des cycles de cinq séances sont proposés aux écoles. Manger enfin les légumes semés, repiqués. En finir avec les lentilles germées qui se fanent derrière une fenêtre de la classe !
L'action Miss Pomme, imaginée par Philippe m'a permis d'avoir le plaisir de construire tout un programme pédagogique autour de ce fruit porteur de mythes, de légendes, inspirateur des peintres, ...

Miss Pomme qui s'attache à faire découvrir le plaisir de la dégustation par l'apprentissage du rituel de la dégustation  a été pour moi l'occasion de m'intéresser au goût, à ses composantes physiologiques, sociales, culturelles. J'ai découvert que le goût de la pomme est une construction que chacun de nous réalise différemment.
Dominique Laencina m'a rejoint; elle sait développer toutes ces activités et nous avons créé ensemble "Le goût des saisons", projet faisant vivre la saisonnalité des fruits et légumes . Ce programme est l'occasion de faire pratiquer la dégustation de légumes. Quelle est le goût d'une salade quand il n'est pas masqué par une sauce?
Ce travail sur le goût va s'affirmer comme une caractéristique des propositions de la SRHM avec l'aventure du Gustaterrium, programme de formation pour la culture dans des jardins mobiles de plantes permettant de partir à la découverte du goût, celui des légumes bien sûr, mais découverte de nous-mêmes aussi. Gustaterrium est devenu un site internet, peut-être deviendra-t-il un ouvrage ( bon courage Dominique) ...
Miss Pomme sera bientôt heureuse de vous apprendre la naissance de La mallette Miss Pomme, outil permettant à des enseignants de collège de conduire l'action Miss Pomme en toute autonomie.
Depuis quelques temps, la tenue d'une chronique dans notre bulletin me fait découvrir que, si l'on y regarde d'un peu près, nous retrouvons Montreuil dans les ouvrages les plus divers.
Aujourd'hui était le premier jour d'une classe de ville : partir pendant une semaine à la recherche du passé glorieux des arboriculteurs montreuillois, de gestes techniques anciens puis à la découverte des pratiques innovantes menées actuellement à Montreuil, fidèle à sa tradition d'innovation.

Jean-Marie Lenoir
conseiller micro-potagers


J'habite le quartier des grands-pêchers, à coté du Jardin-école. Depuis quelques années, je suis de près les activités de la Régie de quartier qui est notamment la principale organisatrice de la "Ferme du grand air" dans le Jardin-école, chaque année en juillet. C'est ainsi que j'ai connu le Jardin-école et la SRHM.
Quand j'ai entendu parler de la création des micro-potagers, j'ai tout de suite été intéressé. Même si j'ai fait ma carrière à la Poste, j'ai eu, dès tout petit, le contact avec la terre et j'ai appris à cultiver car mes parents étaient cultivateurs.
De plus, ma compagne Edith partage avec moi ce centre d'intérêt et nous nous occupons ensemble de notre carré potager. Cet espace de calme et de nature nous fait du bien.
Avec la SRHM, nous avons planté des fruitiers le long de la rue Paul Doumer. Je vais ainsi pouvoir apprendre à m'en occuper.
Ce que j'apprécie aussi, c'est l'esprit collectif des micro-potagers, même si çà ne fonctionne pas toujours. L'an dernier, nous avons désherbé les parties communes du jardin et je recommencerai cette année. En entrant dans le conseil d'administration lors de l'assemblée générale de mars dernier, mon objectif est de faciliter les liens en représentant les "micropot".
Sylvie Ligny
conseillère communication


De formation scientifique universitaire, ingénieur horticole, je suis, depuis de nombreuses années, journaliste spécialisée dans tous les thèmes qui touchent le jardin  - de près (le jardinage) ou de loin (son implication dans la société). J'ai successivement occupé des fonctions au sein de rédactions de journaux professionnels et de magazines, dont celle de rédactrice en chef adjointe du mensuel
Mon Jardin & Ma Maison. Auteur d'ouvrages (« Je jardine ma Ville » en 2011 en co-écriture avec Sylvie Cachin, Editions Rue de l’Echiquier), éditrice de contenus numériques, je suis avant tout jardinière et curieuse de nature. L'adhésion, et maintenant l'implication au conseil de la SRHM concilient mes aspirations à reconnecter le public urbain à la terre. Quoi de plus noble que de le faire au sein de cette association au prestigieux passé horticole.


Dominique Malange
conseiller  verger

Après un parcours professionnel dans la décoration et l'ébénisterie, j'ai aspiré à me rapprocher de la nature et à m'orienter vers à la culture des fruitiers. J'espère pouvoir créer un jour mon propre verger. Cette idée sommeille en moi depuis mon enfance pendant laquelle j'ai découvert les murs à pêches de Montreuil.
Pour ce faire, depuis 2013, j'ai suivi plusieurs formations en maraîchage (à St Germain en Laye) et en culture fruitière. Cette année, je suis stagiaire à temps plein au potager du roi à Versailles.
Je me suis aussi tourné vers les associations les plus réputées dans le domaine : les croqueurs de pommes et la SRHM.
L'an dernier je suis régulièrement venu entretenir le verger du Jardin-école et cela m'a conforté dans mes choix.
Cette année, lorsque j'ai appris la création du groupe "soins aux fruitiers", j'ai tout de suite répondu présent. C'est pour moi une façon d'apprendre encore et d'apporter ma contribution à l'association.
C'est pour cette même raison que j'ai répondu à l'appel à candidature pour le conseil d'administration lors de l'assemblée générale de mars dernier.
Depuis deux ans, la SRHM participe au réseau d’épidémio-surveillance avec la Fredon. Cet organisme recueille chaque semaine les observations des arboriculteurs sur l'arrivée des insectes nuisibles (comptage des insectes piégés sur des plaques collantes) puis regroupe les résultats sous forme statistique afin d'informer les arboriculteurs sur les risques d'invasion. Cette année, je vais me charger de ce suivi deux fois par mois dans le Jardin-école.

Claude Raux
Conseiller relations professionnelles

"Paysagiste de métier, j'ai connu le Jardin-école dès mon adolescence : j'ai fait mes études au lycée d'horticulture de Montreuil et mon premier professeur d'horticulture était Paul Delchet (président de la SRHM à partir de 1966). Finalement je n'ai jamais quitté le lycée puisque je suis devenu président de l'association des anciens élèves, puis membre du conseil d'administration du lycée représentant les professionnels. J'accueille régulièrement des stagiaires et apprentis dans mon entreprise. J'ai aussi été président de l'AD93 pendant 10 ans".
C'est donc par le biais du lycée d'horticulture que Claude a rejoint le conseil d'administration de la SRHM. Il représente chaque année notre association lors du salon annuel de l'AD93 (association départementale du jardinage et du fleurissement de la Seine-Saint-Denis). Il est toujours prêt à rendre service, nous procure du paillage pour le verger, a contribué à l'installation des micro-potagers. Son camion est souvent mis à contribution lorsque nous devons déplacer du matériel sur des salons. Son entreprise, "paysage service à la personne", soutient le bulletin trimestriel par une insertion publicitaire depuis plusieurs années et Claude distribue à lui seul plus d'une centaine de bulletins chaque trimestre.


Philippe Schuller

secrétaire général

Parfois les visiteurs du Jardin-école s'imaginent que je suis professeur au lycée d’horticulture !
Sentiment curieux pour moi qui, il y a encore vingt ans, ne me retournais pas sur la moindre plante verte. Quant aux arbres fruitiers, ils étaient bien loin de mon univers.
C’est en 1998, après mon installation à Montreuil, que, grâce à Jacques Brunet, je découvre l’histoire de Montreuil et le petit musée du Jardin-école animé par André Patureau. Lors des journées du patrimoine, j’y découvre le marquage des fruits.
Me vient alors l’envie de marquer des fruits et l’aventure commence, riche de rencontres avec des personnes qui m’ont profondément transformé. Le marquage est ma porte d’entrée en jardinage, mystère de ce qui est enfoui en nous.
Depuis tout jeune ma vie se nourrit de ma passion pour les arts et les cultures du monde. Il est évident pour moi que le marquage est de cet ordre. Pas à cause des dessins des pochoirs souvent anecdotiques mais de l’action produite sur le vivant qui est l’essence de l’art. Le jardinage est donc pour moi une pratique artistique totale et mon engagement à la société d’horticulture, une magnifique aventure humaine.


Catherine Serbah
secrétaire

Il y a cinq ans, une amie nous a invitées, ma petite-fille et moi-même, au jardin-école, pour voir la ferme et les animaux.
C'est comme cela que j'ai découvert la SRHM et j'ai tout de suite été emballée par le côté convivial, ludique et instructif de cette manifestation.
Bien qu'habitant loin de Montreuil, j'ai adhéré pour soutenir l'association.
Par la suite, j'ai participé à plusieurs activités au sein de l'association comme le marché des saveurs ou le classement des livres dans la bibliothèque.
Cela m'a donné envie de m'impliquer plus et, à l'assemblée générale de mars dernier, j'ai levé la main lors de l'appel à candidatures pour le conseil d'administration. Je pense notamment pouvoir rendre des services dans la partie secrétariat et dans le musée.


Hélène Vachette
trésorière adjointe



Le Jardin-école est une heureuse découverte qui surgit à un moment de ma vie où je redeviens parisienne ; moment qui devrait m’éloigner du monde rural d’où je puise mes racines.

Mais non ; c’est tout le contraire !
Le Jardin-école par son ouverture à « qui veut », ses propositions d’apprendre, de pratiquer et de partager en fait un lieu de « retour à la terre ».
D’où mon engagement : j’ai tant de choses à découvrir !
Depuis mon arrivée au Conseil d’administration en Mars 2014, je me passionne aussi bien pour les tâches bureautiques (relecture et envoi du  bulletin, préparation les kits de marquage) que pour les tâches évènementielles (aide à la confection des coussins, présence à un stand) que pour le jardin lui-même où j’ai beaucoup à apprendre (taille des différents fruitiers, amendement du sol, éclaircissement des fruits, marquage des pommes).
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